Le piège des réseaux sociaux qui consiste à se comparer aux autres peut déclencher des sentiments de confusion, de jalousie et d’insuffisance. Cela était certainement vrai pour Lizzie Velasquez, militante contre le harcèlement, qui a constaté que faire défiler les fils d’actualité pendant la pandémie commençait à avoir un impact négatif sur sa confiance en elle.
« Je regarderai les photos de fiançailles de tout le monde, je regarderai les révélations de genre de tout le monde et tous ces grands moments de vie, et je me sentirai horrible vis-à-vis de moi-même », confie Velasquez à Yahoo Life.
« Avec le confinement et le fait d’être à la maison, je me suis fixé une règle : si je suis sur les réseaux sociaux et que je commence à me sentir entraînée dans le tourbillon de la comparaison, je dois m’arrêter. »
Se sentir sous pression d’internet n’est rien de nouveau pour Velasquez. En 2006, alors qu’elle n’avait que 17 ans, une vidéo la qualifiant de « la femme la plus laide du monde » est devenue virale sur Youtube.
Ce fut une période difficile pour la conférencière motivatrice, qui avait été victime d’intimidation toute sa vie en raison d’une maladie rare.
« J’ai été diagnostiquée avec le syndrome progeroïde néonatal et il est composé de deux conditions différentes. L’une d’entre elles est la lipodystrophie et cela m’empêche essentiellement de prendre du poids », explique Velasquez.
« La deuxième partie est le syndrome de Marfan. J’ai découvert que le Marfan est en fait assez courant, mais le type que j’ai est très rare et cela affecte mes yeux, mes os et mon cœur. » Pourtant, dit-elle, « malgré le fait d’être dans un corps très petit, je vis une vie tout à fait normale. »
